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DE

NOSTALGIE ESTIVALE AVEC STEPHANIE PECK

Publié par
EPIC-Magazine

Publié par JULIE M le 12 juin 2019
Voir l’article source sur EPIC

Alors que l’été arrive à grand pas, EPIC part à la rencontre d’une artiste qui met cette saison à l’honneur, l’illustratrice Stephanie Peck. L’ancienne étudiante de l’ECAL se dévoile autour d’un verre, et nous parle de son parcours et ses projets.

Vous avez déjà peut-être aperçu le travail de la nyonnaise lors de différentes manifestions, comme le marché de Noël de Carouge ou lors de sa collaboration avec la designer de mode Aurélia Joly sur des chemises inspirées de Matisse. Sa principale plateforme de partage reste son compte Instagram, où elle y dévoile ses projets, ses productions qui peuvent toutes être commandées. Sa technique de prédilection ? L’illustration digitale, qu’elle a vraiment développée après ses études à l’ECAL. « Je suis passée par la peinture qui me permettait de réaliser des formes « molles » auxquelles je donnais vie grâce à des petits détails mais toujours avec un style relativement naïf », explique Stephanie, « avec l’illustration digitale je m’amuse à faire des formes plus rigides, mais toujours très colorées ».

L’illustration digitale, mais pas que

Le dessin et la peinture attirent toujours la jeune femme, tout comme la photographie argentique « qui permet de transmettre un sentiment de nostalgie. » Le collage est aussi une technique qui donne envie à l’illustratrice, en mettant toujours la thématique de l’été et de la plage au centre de ces créations. « Le sentiment qui arrive juste après la rentrée de vacances, entre tristesse et spleen, m’inspire terriblement » confie l’artiste. Du haut de ses 25 ans, Stephanie Peck aimerait retourner dans un futur plus ou moins proche à la peinture, et au développement de grands formats.

S’inspirer du quotidien

Couleurs pastel, style épuré sur fond de mélancolie, le travail de Stephanie Peck reflète son amour pour les choses simples du quotidien. « J’ai envie de prendre quelque chose que tout le monde connaît et dont personne ne prête vraiment attention, et lui donner une dimension d’objet rare, comme avec la brique de thé froid de la Migros ». Car son inspiration, elle la puise dans son quotidien, dans ses origines anglaises et suisses et dans tout ce qui lui semble familier. Créer une cohérence et un dialogue entre ses différentes illustrations est aussi central pour l’artiste, qui s’inspire beaucoup d’un art plus ancien comme des peintures de Ferdinand Hodler, par exemple. Les illustrations sont traversées par une forme de sensualité et d’humour, « j’aime m’approprier des sujets et les interpréter à ma façon », confie l’illustratrice.

En plus de son travail personnel, la nyonnaise collabore sur certains projets avec son compagnon, Raphael Constantin, sous le nom de Pot de Colle. Un échange, qui réunit leurs deux professions : l’illustration et le design industriel. « Nos deux approches sont différentes, mais elles sont indispensables l’une à l’autre », raconte Stephanie, « on travaille beaucoup avec l’univers végétal, on est totalement obsédés par les plantes ! ». De leur collaboration naît des objets en série, principalement fait en bois, comme leurs planchettes fougères ou caquelons.

On plonge avec délice dans l’univers de Stephanie Peck, qui nous livre un art entre fausse simplicité et nostalgie estivale. Pour découvrir les illustrations ou plus généralement le travail de l’illustratrice, rendez-vous sur son site, sa page instagram ou lors de la seconde édition du Supermercado ce week-end !

Publié par JULIE M le 12 juin 2019
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Alors que l’été arrive à grand pas, EPIC part à la rencontre d’une artiste qui met cette saison à l’honneur, l’illustratrice Stephanie Peck. L’ancienne étudiante de l’ECAL se dévoile autour d’un verre, et nous parle de son parcours et ses projets.

Vous avez déjà peut-être aperçu le travail de la nyonnaise lors de différentes manifestions, comme le marché de Noël de Carouge ou lors de sa collaboration avec la designer de mode Aurélia Joly sur des chemises inspirées de Matisse. Sa principale plateforme de partage reste son compte Instagram, où elle y dévoile ses projets, ses productions qui peuvent toutes être commandées. Sa technique de prédilection ? L’illustration digitale, qu’elle a vraiment développée après ses études à l’ECAL. « Je suis passée par la peinture qui me permettait de réaliser des formes « molles » auxquelles je donnais vie grâce à des petits détails mais toujours avec un style relativement naïf », explique Stephanie, « avec l’illustration digitale je m’amuse à faire des formes plus rigides, mais toujours très colorées ».

L’illustration digitale, mais pas que

Le dessin et la peinture attirent toujours la jeune femme, tout comme la photographie argentique « qui permet de transmettre un sentiment de nostalgie. » Le collage est aussi une technique qui donne envie à l’illustratrice, en mettant toujours la thématique de l’été et de la plage au centre de ces créations. « Le sentiment qui arrive juste après la rentrée de vacances, entre tristesse et spleen, m’inspire terriblement » confie l’artiste. Du haut de ses 25 ans, Stephanie Peck aimerait retourner dans un futur plus ou moins proche à la peinture, et au développement de grands formats.

S’inspirer du quotidien

Couleurs pastel, style épuré sur fond de mélancolie, le travail de Stephanie Peck reflète son amour pour les choses simples du quotidien. « J’ai envie de prendre quelque chose que tout le monde connaît et dont personne ne prête vraiment attention, et lui donner une dimension d’objet rare, comme avec la brique de thé froid de la Migros ». Car son inspiration, elle la puise dans son quotidien, dans ses origines anglaises et suisses et dans tout ce qui lui semble familier. Créer une cohérence et un dialogue entre ses différentes illustrations est aussi central pour l’artiste, qui s’inspire beaucoup d’un art plus ancien comme des peintures de Ferdinand Hodler, par exemple. Les illustrations sont traversées par une forme de sensualité et d’humour, « j’aime m’approprier des sujets et les interpréter à ma façon », confie l’illustratrice.

En plus de son travail personnel, la nyonnaise collabore sur certains projets avec son compagnon, Raphael Constantin, sous le nom de Pot de Colle. Un échange, qui réunit leurs deux professions : l’illustration et le design industriel. « Nos deux approches sont différentes, mais elles sont indispensables l’une à l’autre », raconte Stephanie, « on travaille beaucoup avec l’univers végétal, on est totalement obsédés par les plantes ! ». De leur collaboration naît des objets en série, principalement fait en bois, comme leurs planchettes fougères ou caquelons.

On plonge avec délice dans l’univers de Stephanie Peck, qui nous livre un art entre fausse simplicité et nostalgie estivale. Pour découvrir les illustrations ou plus généralement le travail de l’illustratrice, rendez-vous sur son site, sa page instagram ou lors de la seconde édition du Supermercado ce week-end !

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